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Mindo

  • laura-et-cha
  • 6 mai 2015
  • 18 min de lecture

English version below

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Mercredi 22

Nous prenons le bus vers 7h du matin pour nous rendre au terminal de bus la Ofelia au nord de Quito. Nous arrivons sans problème et embarquons pour Mindo à 8h.

Après deux bonnes heures de route, nous arrivons à Mindo, petite ville au début de la région d'Esmerlada, une région de forêt et de rivière, plus afro-équatorienne (surtout sur la côte).

L'allée principale est en travaux et plein de gens nous accostent pour nous proposer des hébergements. Nous hésitons à passer la nuit à Mindo ou seulement la journée et ensuite nous rendre à Puerto Quito, à deux heures de route vers la côte. Mais comme il est déjà presque 11h et qu'ici il pleut l'après midi nous décidons de rester à Mindo pour ne pas gacher une journée entière dans le bus.

Nous allons dans l'auberge la Casa de Cecilia, jolie auberge juste au bord de la rivière. Les moustiquaires sur les lits sont toutes trouées mais il n'y a pas tant de moustiques que cela, donc ce n'est pas bien grave. Et puis de toute façon, c'est toujours Charlotte qui se fait piquer; c'est ma meilleure moustiquaire ;-)

Nous allons directement déjeuner un almuerzo (la fameuse formule déjeuner avec soupe et segundo); cette fois du poisson frais frit accompagné de manioc. Ensuite nous allons prendre un café au Quetzal, le restaurant/café/fabrique de chocolat de la ville, qui se trouve à 20 mètres de notre hostal. Nous faisons connaissance avec trois maltais qui viennent d'arriver à notre auberge et qui sont très sympas. Le maltais est une langue étrange qui utilise des mots venant de l'italien, de l'arabe et un peu du français; et de surcroit, les maltais se parlent toujours un mix d'anglais et de maltais entre eux; c'est assez marrant à écouter (on croit que l'on comprend et d'un coup viennent des mots incompréhensibles).

Nous partons ensuite faire du tubing avec trois autres personnes de notre auberge: descente de rapides sur une grosse bouée gonfable. Pendant 20 minutes, nous sommes secouées dans tous les sens entrainées par le courant et par notre "guide" pour qui cet exercice a l'air bien moins marrant (il doit orienter les bouées et éviter les cailloux trop gros ou trop pointus). Comme dit Charlotte, c'est assez débile mais c'est vraiment très drôle. Nous somme trempées mais nous avons bien ri.

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Nous rentrons à l'auberge pour une douche chaude alors qu'il se met à pleuvoir des cordes. Nous n'avons pas réussi à joindre d'hébergement à Puerto Quito ni à trouver de tour libre pour apprendre à faire du chocolat là bas donc nous avons décidé de rester à Mindo et de faire le tour de chocolat proposé au Quetzal.

A 17h, nous faisons le tour de la fabrique de chocolat du Quetzal (nous demandons un guide en espagnol pour éviter l'autre grand groupe en anglais). Ils produisent du chocolat à partir de cacao cultivé à Puerto Quito et notre guide nous fait découvrir tous le processus depuis la fève de cacao jusqu'au produit final. C'est très intéressant de voir les différentes étapes (on commence à s'y retrouver !). A la fin, nous avons le droit à une dégustation où nous réalisons nous même les différentes saveurs de chocolat : à partir de pâte de chocolat fondu, nous ajoutons successivement des graines de café, de l' "aji" (sorte de piment), du gingembre et bien sûr du sucre (il en faut vraiment beaucoup pour atteindre le goût sucré du chocolat auquel nous sommes habitués). Nous goutons également de la sauce barbecue à base de chocolat et du miel de cacao, un délicieux breuvage réalisé à partir du blanc qui entoure les graines de cacao qui a une saveur acidulé. Et nous avons aussi le droit à un bout du fameux brownie de la maison, exquis !

Nous partons ensuite nous balader dans la ville: nous dinons dans un petit restaurant qui sert des burgers végétariens (pour moi) et normaux (pour Charlotte) et ensuite nous allons à l'auberge Caffesku où nous avons vu qu'il y avait des musiciens qui jouaient tous les soirs à 20h.

Nous sommes les seules vraies spectatrices et avons donc le droit à un concert privé de la part d'un vénézuélien, d'un colombien et du propriétaire équatorien. Ils jouent pendant presque 2 heures des musiques de Colombie, du Vénézuéla et d'Equateur, c'est super beau ! Ensuite nous restons à discuter avec les musiciens, le serveur (un colombien aussi), et Sophie, une française qui vit à Mindo depuis 6 mois. Toute cette jolie troupe est en fait composée de voyageurs qui sont tombés sous le charme de Mindo et s'y sont installés (à part le propriétaire Luis). On passe un super moment et promettons de revenir le lendemain soir !

Jeudi 23

Nous partons vers 9h du matin pour la randonnée des cascades à bord d'un pick-up avec les trois maltais et deux autres personnes de notre hostel. Les garçons prétendent être gentleman et nous laissent nous asseoir mais en fait c'est pire !

Nous arrivons à la nacelle qui traverse le canyon et nous emmène de l'autre côté là où sont les cascades. Nous survolons toute la jungle et la rivière, c'est superbe !

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De l'autre côté nous entamons la randonnée pour voir les 6 cascades qu'il y a sur la route. A part la première, il est possible de se baigner dans toutes donc évidemment nous avons décidé (cap ou pas cap) de nous baigner à chaque fois. Il ne fait pas très chaud et l'eau est glacée mais nous ne manquons pas à l'appel. A la première cascade, les maltais continuent leur route, ne voulant pas se baigner tout de suite mais ensuite ils nous accompagnent à chaque fois; c'est bien plus drôle comme ça. Nous marchons en maillot / serviette / baskets; nous avons un look incroyable ! Après deux heures de marche/baignade, nous arrivons à la dernière cascade qui est tellement forte que nous nous retrouvons vite les quatre fers en l'air.

Nous faisons demi tour jusqu'à la nacelle où nous quittons les maltais. Nous nous engageons sur une autre route qui mène jusqu'à une grande cascade "de la reina" pour trouver un endroit où pique-niquer. Au bout de 15 minutes de marche (très dur, il est 13h30 et nous mourrons de faim), nous arrivons à deux petits bancs avec un toit sur le bord du chemin et nous nous arretons pour déjeuner. Nous ne nous éternisons pas parce que les moustiques se réveillent et comme d'habitude s'attaquent à Charlotte. Nous décidons de faire demi tour pour éviter de se prendre la pluie habituelle de l'après midi.

Nous reprenons la nacelle et ensuite rentrons à pied jusqu'au village en compagnie d'un couple d'australiens.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à une petite boutique qui vend plein de dérivés du quinoa. Le monsieur nous raconte l'histoire de la quinoa et les différents usages qu'ils en font aujourd'hui : le quinoa est un aliment traditionnel en Equateur, au Pérou et en Bolivie. L'Equteur en produit moins que les deux autres pays mais la récente augmentation du prix du quinoa (qui devient plus à la mode en Europe) motive la production pour l'exportation mais décourage sa consommation locale (le quinoa est devenu 3 fois plus cher que le riz..). Il nous vante les mérites de la quinoa qui possède toutes les protéines nécessaires pour remplacer la viande. Nous goûtons son quinoa con leche et deux glaces; pas incroyable mais le moment valait le coup. De plus, il nous recommande d'aller parler à Matias qui fait du chocolat artisanal.

Nous allons donc à la recherche de la maison de Matias, de l'autre côté du village. Nous découvrons un français installé depuis plus de 15 ans en Equateur qui vit à Mindo avec sa femme et ses trois enfants. Il fait (et vend) des "artesanias" et s'est mis à faire du chocolat artisanal depuis quelques années. Il nous propose de venir l'aider demain matin pour faire du chocolat; nous sommes ravies !!

Entre temps, il s'est mis à pleuvoir des cordes et nous sommes vite trempées. Nous allons nous poser au Quetzal pour prendre un chocolat chaud et se partager un brownie, et faire un peu le blog. Peu de temps après, les maltais nous rejoignent et on reste à discuter et à jouer aux cartes jusqu'à 20h. Nous décidons enfin à aller se doucher (on nous a prévenu qu'elle était froide, d'où notre peu d'enthousiasme) puis nous grignotons un petit pic nic à l'auberge.

Puis nous retournons au Caffesku pour écouter la fin du concert. Cette fois il y a pas mal de monde mais ils partent tous après le concert et nous restons à discuter avec les mêmes que la veille. C'est l'anniversaire d'un de leur amis musiciens et ils nous proposent de se joindre à eux. Nous montons donc dans la voiture de Luis et allons chez les colombiens (le serveur Danny, le musicien Fabien et Carlos, dont c'est l'anniversaire - ils sont tous musiciens). Nous nous retrouvons dans une soirée posée avec une quinzaine de personnes et des enfants. Ils sont tous musiciens et tout le monde joue et chantent. Nous ne connaissons pas les chants mais l'ambiance est super. A un moment, ils mettent de la salsa et tout le monde se met à danser. Les garçons essaient de nous apprendre à danser; c'est un succès très relatif mais on s'amuse beaucoup. Charlotte est crevée donc quand Luis annonce qu'il s'en va, elle rentre avec lui. Je reste une heure de plus avec les derniers de la soirée (nous ne sommes plus que 5/6 personnes) pour apprendre à jouer du djumbe (un échec total) et profiter de l'ambiance détendue et si différente de celle dont j'ai l'habitude. C'est un super moment. Danny nous ramène tous en voiture. Le réveil va être dur demain matin !

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Vendredi 24

Réveil un peu dur mais à 9h comme convenu, nous sommes chez Matias. Nous passons la matinée à faire de la pâte de chocolat avec Matias, ses enfants et deux amis à lui, un couple composé d'un chilien et d'une mexicaine. Nous commençons par torréfier les graines de cacao, puis nous les décarcassons (vive les ampoules sur les mains!). Ensuite, nous les moulons pour faire de la pâte de chocolat que l'on passe dans une presse qui sépare la poudre de cacao du beurre de cacao. (Plus de détails sur la recette du chocolat dans nos recettes !). Les enfants de Matias parlent bien mieux espagnol que français et la plus jeune ne parle presque pas, cela fait bizarre. C'est super intéressant et nous adorons prendre part au processus ! Nous repartons vers midi et demi avec deux mini tablettes de chocolat (amande et normal) et quatre petits chocolats (à l'orange et à la cerise).

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Nous passons dire aurevoir à Luis et à Danny au Caffesku et échanger mon livre (enfin !) puis nous allons déjeuner dans le restaurant où notre ami vénézulien est serveur.

Puis nous rentrons à l'auberge chercher nos affaires pour aller prendre le bus de 13h45. Sauf que là je ne retrouve pas ma lampe torche donc Charlotte part en avance pendant que je la cherche et me renseigne auprès du personnel de l'auberge. Elle est introuvable donc tant pis, je vais essayer de ne pas rater le bus et je pars. Au moment où j'aperçois Charlotte dans la rue principale de Mindo, je vois également le bus passer et ne pas s'arrêter... On lui avait mal indiqué l'endroit où attendre le bus donc nous venons de le rater. Tant pis, nous prendrons celui de 15h30 et en attendant nous allons prendre un café au Caffesku. Luis et Danny se moquent de nous en disant que nous n'allons jamais partir - moi qui suis déjà un peu frustrée de partir si vite cela n'aide pas ! Mais le marché d'Otavalo et le woofing nous attendent.

A 15h30, nous montons à bord du bus et nous arrivons au terminal de bus de Quito vers 17h30. De là, nous avons encore presqu'une heure de bus jusqu'à l'auberge que nous avons réservée, le community hostel, dans le centre historique. Nous nous changeons en vitesse et partons avec le "food tour" organisé par l'auberge.

Accompagné d'un "guide", nous allons dans plusieurs stands de nourriture/ restaurants pour goûter des plats traditionnels : une soupe de 31 (avec 31 parties de la vache), des patates typiques accompagnées de viance, des humitas (sorte de cake à bas de farine de mais), des brochettes de viande dans un fast food local, une fritada (du porc grillé avec des pommes de terre, du mais bouilli, du mais grillé - c'est très bon !!) et nous terminons dans un restaurant de la rue la Ronda où nous goùtons une empanada del viento (empanada frite avec du fromage à l'intérieur et saupoudrée de sucre comme d'habitude mais de taille impressionante - nous la partageons avec tout le groupe) et des canelazos (alcool typique à base de canne à sucre) à l'ananas et à la mora. Nous avons encore un peu faim donc nous achetons une empanada de morocho dans la rue et nous finissons comme tout le monde par des fraises enrobées de chocolat.

Les gens se dispersent à la fin du tour et nous restons dans la Ronda en compagnie d'une irlandaise et d'une américaine rencontrées pendant le tour. Nous allons prendre une bière dans un bar très sympa, ambiance reggae où mon siège est un hamac. Ensuite, les deux filles nous quittent et nous cherchons un bar où aller danser. Nous retournons dans le premier bar/restaurant où nous étions avec le tour et nous nous glissons parmi les danseurs devant la scène. C'est très local, presque trop.. Donc nous partons à la recherche d'un autre endroit. Nous finissons dans un bar de salsa où nous sommes les deux seules touristes. Tout le monde est en couple donc nous pouvons danser un peu tranquilles toutes les deux. Nous partageons une bière et observons les danseurs en faisant nos petits commentaires de parisiennes. Je fais croire au serveur que c'est l'anniversaire de Charlotte et il finit par nous croire et lui offre un verre de vin chaud (vraiment pas recommandé en Equateur...).

Nous rentrons vers une heure du matin à l'auberge, qui se trouve à 15 minutes à pied.

English version

Wednesday 22

We take the bus at 7 am to go to the bus temrinal la Ofelia in the north of Quito. We get there without problem and take the bus for Mindo at 8 am.

After two hours of bus, we arrive in Mindo, a small town at the start of the region of Esmeralda, an area of forests and rivers, more afro-ecuatorian (above all on the coast).

The main street is being rebuild and a lot of people come up to us to offer us accomodation. We are still not sure of where we want to sleep, in Mindo or in Puerto Quito, two hours away on the way to the coast. But since it's already 11 am and that the afternoons are rainy here, we decide to stay in Mindo to not waste a full day in the bus.

We go to the hostal Casa de Cecilia, a nice place near the river. The mousquito nets on the beds are full of holes but there are not that many mosquitos apparently so it is not a big deal. And anyway, they always sting Charlotte, she is my most efficient mousquito net ;-)

We directly go for lunch for an "almuerzo" (the regular menu with soup and "segundo"); this time it is with fried fish with manioc. Then we go and have a coffee in the Quetzal, the coffee place/restaurant/chocolate plant of the town, that is 20 meters away of our hostal. We meet three maltese guys that just arrived in our hostal and that are very nice. The maltese is a very strange language with words from italian, arabic and some french; and in addition, the maltese speak a mix of english and maltese between each other; it is rather funny to listen to (you think you understand and all of the sudden come weird words!).

Afterwards, we go to do tubing with three other persons from our hostel: we go down the river on big floating tubes. During 20 minutes, we are shaked and lead by the current and by our "guide" for whom this exercice seems way less fun (he has to manage the tubes and to avoid the stones that are too pointy). As Charlotte says, it is very dumb but really fun. We are completly wet but we laughed a lot.

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We return to the hostal for a hot shower as it starts to rain cats and dogs. We did not succeed in getting in touch with some accomation in Puerto Quito nor in finding an available chocolate tour there so we have decided to stay in Mindo and to fo the chocolate tour offered by the Quetzal.

At 5 pm, we do the the tour of chocolate plant of the Quetzal (we ask for a guide in spanish to avoid the big group with the english guide). They produce chocolate with cacao grown in Puerto Quito and our guide takes us through the whole process from the cacao to the final product. It is very interesting to discover all the steps in the production (we start to know it !). At the end, we have a tasting where we make the different flavours of chocolate ourselves: from melted chocolate paste, we add, successively, coffee seeds, "aji" (a kind of chili), ginger and of course sugar (you need a lot of sugar to reach the sweet taste of chocolate that we are used to). We also try barbecue sauce made from chocolate and cacao honey, a delicious drink made from the white paste that surrounds the cacao seeds with a sweet and sour our flavour. And we can also enjoy a bit of the famous Quetzal brownie, yummy !

We then go for a walk around in the town: we eat in a little restaurant with burgers (veggie for me and normal for Charlotte) and then we go to the hostal Caffesku where we saw that there was live music every day at 8 pm.

We are the only real audience and thus we have a private concert from the musicians, a Venezuelian, a Colombian and the owner, Equatorian. They play for almost 2 hours, music from their three countries, it is beautiful ! We stay atfter to discuss with the musicians, as well with the waiter (another colombian) and Sophie, a french girl who has been living in Mindo for six months. All this happy bunch of people is in fact made of travelers that fell in love with Mindo and that setlled there (apart from the owner Luis). We spend a really good momen and promise to come back the following day !

Thursday 23

We leave at 9 am for the hike of the waterfalls in a pick-up with the three maltese guys and two other guys from the hostel. The guys pretend to be gentleman and let us seat down, but it's even worse !

We arrive at the cable car crossing the whole canyon, to lead us on the other side down to the waterfalls. We're flying over the jungle and the river, it's really gorgeous.

On the other side, we start the trekking to go and see the 6 waterfalls. Apart from the first one we're allowed to swim in all of them, so of course we decided (dare or not dare) to go swim in everyone of them. It's not that hot and the water is freezing but we accept the challenge !

At the first waterfall, the maltese continue their walk, since they don't want to swim for the moment, but we all gather at the second waterfall and continue the whole route all together, it's funnier this way!

We walk all the way with an incredible style: swimming suits/towels/snickers! After two hours of swimming/walking, we arrive at the final waterfall : it's really strong and with the current we end up upside down !

After all that walk, we decide to come back to the cable car, where we leave the maltese. We go for another trekk to see another waterfall called the "queen waterfall". It's all time for lunch so on the way, after 15 minutes of hiking (which were really hard since it's 1:30pm and we're starving) we stop on some sort of seats to eat. We don't stay long because the mosquitoes are coming and of course they go directly to Charlotte. We finally decide to go back, in order not to end up in the middle of the well-known afternoon rain.

We take back the cable car and we walk down to the village with the company of an australian couple.

On our way back, we stop in a little shop selling quinoa derivatives. The vendor tells us all about the story of quinoa and how it's used nowadays : quinoa is a traditional ceral used in Ecuador, Peru and Bolivia. Ecuador is the third producer, but the recent prices going up (quinoa is very fashionable now in Europe) has lead the country to foster its production for exportation. This new trend unfortunately force the local market to stop using quinoa (it's now 3 times more expensive than rice!). The man tells us all about the positive effects of the quinoa, that has all the proteins to replace meat. We taste his quinoa con leche and two ice creams; not that incredible but the moment was worth it. He also tells us about a guy called Matias who's making artesanal chocolate.

We then go fetch this Mathias, on the other side of the village. We find a French guy who's been living in Ecuador for 15 years, his house in Mindo with his wife and his 3 children. He creates (and sell) some "artesanias" and started making chocolate few years ago. He gives us the chance to help him the next morning to make some chocolate : we're overwhelmed!

Meanwhile, it started pouring and we're quickly wet. We go have a hot chocolate and a brownie at the Quetzal and we also do a little of the blog. The maltese come to seat with us and we stay there, talking and playing cards until 8pm. We then decide to go have a shower (we were told it was really cold, so that's why we're not that enthusiasics) and then we have a small dinner at the hostal.

At 9pm we go back to the Caffesku to listent to the end of the concert. Compared to yesterday, there's more people but they all go away quickly at the end, so we stay with the musicians to have a chat. It's the birthday of one of their friend musician and we're invited!

So we hop in the car of Luis to go the columbians' place (the waiter Danny, the musician Fabien and Carlos the birtday boy - they're all musicians). We end up in a relaxed party with around 15 persons, including children. They're all musicians so everyone plays or sing something. We have no idea what they're singing, but the atmosphere is really cool. At some point they put salsa on and evryone starts dancing !

The boys are trying to teach us some moves, it's more or less working but we have a great time. Charlotte is a bit tired so when Luis says he's going, she goes back ith him. I stay half an hour more with the survivors (we're 5/6 not more) in order to learn how to play djumbe (a real catastrophe) and make the most of the relaxed atmosphere, so different to what I'm used to. I'm having a great time. Danny takes us all back hoea. Tomorrow it's going to be hard to get up.

Friday 24

It's a bit hard to wake up but as promised we're at 9am in Matias' house. We spend the whole morning making chocolate paste with Matias, his children and two of his friends, a couple from Chile and Mexico. We begin the process with the torrefaction of the cacao seeds and then we take the shell off (it's time for blisters). Then we put all the cacao in a machine to make cacao paste, that we introduce in some kind of press to divide the cacao powder from the cacao butter. (You'll have more details of the recipe in the recipes page). Matias' children speack a better spanish than their french, and the youngest knows almost nothing, it's really weird for us.

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The process to make chocolate is really interesting and we're glad to be part of it. We leave around 12:30am with two bars of chocolate (nuts and plain) and 4 small ones (orange and cherry)!

Then we go say goodbye to Danny and Luis at the Caffesku and exchange my book with another one (finally!), and we go for lunch in the small restaurant where our venezulian friend serves us a typical almuerzo. We go back to the hostal to get our stuff in order to take the bus of 1:45pm. But of course I can't find my head light, so Charlotte goes first to get the bus while I'm trying to find it. It's nowhere to be found so I finally decide to accept the fact that it's lost and go to catch the bus. At the very moment when I see Charlotte, I also see the bus going and not stopping... People told gave her false information, so that's why we missed the bus.

Never mind, we'll take the bus of 3:30pm and we go take a coffee at the Caffesku to wait for it. Luis and Danny make fun of us saying that we'll never leave - I'm already a little frustrated to leave so it doesn't help ! But Otavalo's market and the woofing are waiting for us.

A 3:30pm we hop in the bus and we arrive at the terminal of Quito around 5:30pm. From there we still have one more hour of bus to go to the hostal, the community hostal in the historic center. We put on new clothes quickly and go for the "food tour" organised by the hostal.

We have a "guide" with us and we go around small stands of food to taste typical meals : a 31 soup (with 31 parts of the cow), typical potatoes with meat, some humitas (sort of cake cooked with corn flour), some meat "brochette" in a local fast food, a fritada (grilled pork with potatoes, boiled corn, fried corn - it's delicious!) and we end up in a restaurant in the Ronda street where we taste the "empanada del viento" ( fried empanada with cheese inside and sugar on the top - but it's really huge so we share it with the whole group) and some canelazos (popular alcohol made with sugar cane) with pinneaple and mora. We're still a bit hungry so we buy an empanada de morocho in the street and we then end our dinner with strawberries covered with chocolate !

At the end of the tour, everyone goes their way and we stay in the Ronda with an Irish girl and an American girl that we met during the tour. We go for a beer in a cool bar, with a reggae atmosphere and where I sit on a hamac. Afterwarrs, the two girls go home and we look for a bar to go and dance. We go back to the first bar/restaurant where we went with the tour and join the dansers in front of the stage. It is very local, maybe even too local.. So we go look for another place. We end up in a salsa bar where we are the only tourists. Everyone came in couple wo we can dance on our own. We share a beer and observe the dancefloor, commenting like two true parisiens. I make the waiter believe that it is Charlotte's birthday and he offers her a glass of hot wine (really not the best idea in Ecuador..).

Around 1 am, we go back to the hostal, which is 15 minutes away by foot.


 
 
 

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