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Bienvenido en Cuba


English version below

A Cuba, rien n’est facile ; à Cuba, rien ne va de soi ; à Cuba, rien n’est jamais comme vous le pensez.

Cela a d’ailleurs commencé par le trajet en avion pour y arriver. Quand nous nous réveillons vers 3/4h du matin dans l’aéroport de Rio (un des meilleurs aéroports pour dormir cela dit en passant) pour prendre notre premier vol jusqu’à Lima, on nous annonce que ce vol a du retard et que nous raterions donc notre connexion pour La Havane ensuite.

Nous allons donc changer d’itinéraire et faire Rio – Bogota, Bogota – Panama, Panama – La Havane ; partir à 8h du matin et arriver à la Havane vers 22h30. C’est une journée très longue mais finalement assez chouette parce que nous faisons connaissance de Sergio , un brésilien d’une soixantaine d’année, qui est le troisième passager de notre vol qui doit se rendre à La Havane. Il est absolument adorable et décide d’être notre père brésilien pour la journée, donc il nous invite (café, jus, pão de queijo,..) toute la journée et nous prête son téléphone et son contact à Cuba pour que nous prévenions nos hôtes de la Havane de notre arrivée différée.

A 22h30, nous arrivons enfin et retrouvons Agathe, une très bonne amie de Charlotte de l’ESCP qui nous rejoint pour les trois semaines à Cuba, et Javier, notre hôte à la Havane, qui est gentiment venu nous chercher (en taxi ; il n’a pas de voiture). Javier est le frère d’Ivan, qui est lui-même le cousin d’Odalys, une très bonne amie cubaine de mon père (qui vit aujourd’hui à Miami) qui m’a mis en contact avec sa famille à Cuba pour qu’ils nous aident sur place. Et donc à la Havane, nous sommes hébergées par Javier qui vit avec ses deux filles (Julieth et Talia) et sa mère (Esperanza), dans un quartier de la Habana Este, hors de la Havane touristique : Alamar.

Nous arrivons chez eux vers 23h30 et nous sommes accueillies comme des reines. Ils nous laissent deux des trois chambres qui sont un peu séparées du reste et dorment tous dans une même pièce, nous protestons mais rien n’y fait. Charlotte et Agathe partagent un lit double et moi j’ai le droit à un lit simple pour moi toute seule.

Jeudi 30 juillet

Après un petit déjeuner cubain (café au lait en poudre, un peu de pain et de fromage frais et des galletas salées et des fruits) adorablement préparé par Esperanza, nous partons pour la Havane en compagnie de Javier qui va être notre guide pour la journée. Nous lui annonçons toute de suite la couleur : hors de question de faire tous les trucs de touristes, de se déplacer à coup de taxi, et de payer uniquement en CUC (et oui, à Cuba, il y a deux monnaies : le CUC – qui vaut à peu près 1$ - et la monnaie nationale – 1 CUC = 25 MN ; globalement le CUC sert pour toutes les transactions avec les touristes ou un peu officielles et la monnaie nationale pour la vie quotidienne des cubains). Nous allons donc à la Havane en bus (guagua, prononcé « wawa »), le P11, avec tous les gens d’Alamar qui se rendent en ville pour travailler.

L’objectif premier est de trouver un transport pour Viñales (notre prochaine étape du voyage) : nous allons à un terminal où on nous annonce que les seuls bus que peuvent prendre les touristes sont ceux de la compagnie Viazul (il existe une compagnie de bus réservée aux cubains). Un peu dépitées, nous nous apprêtons à nous rendre au terminal Viazul quand un taxi (les chauffeurs de taxi privés sont autorisés depuis la loi 2011 de la « cuenta propia ») nous propose de nous emmener à Viñales pour 1 CUC de plus par personne que le prix du bus. Cela nous semble honnête : nous prenons son numéro et le tour est joué.

Ensuite nous repartons en centre-ville (dans la Habana Vieja) pour faire du tourisme : nous baladons autour du parc de la fraternité, du capitole (en travaux… depuis 3 ans à ce que nous dit Javier), sur la calle Obispo, autour de la cathédrale, de la plaza vieja… Nous nous arrêtons déjeuner au restaurant La Luz (un restaurant très local en plein milieu de la rue des touristes, où l’on paie en monnaie nationale – merci Nico J ) ; très longue attente mais au moins très local (poulet, riz, haricots noirs et pas d’eau disponible = on ne peut plus cubain). Après déjeuner, nous continuons à nous balader, nous montons en haut d’une église pour jouir d’un beau point de vue sur toute la ville (nous payons 2 CUC et les cubains 2 MN…).

Il fait une chaleur à crever mais impossible de trouver de l’eau (en bouteille).. Cela en devient assez critique ; heureusement Javier finit par nous emmener dans un bistro dont il connait un employé qui accepte de nous vendre une bouteille d’eau à un prix normal, ouf ! La difficulté de se procurer beaucoup de produits quotidiens nécessaires comme de l’eau (mais encore du beurre, du lait..) est assez choquante. Nous allons ensuite sur le malecon (la promenade au bord de la mer) et puis descendons le prado (l’avenue principale de la Havane) pour finir par une petite excursion dans les quartiers moins touristiques de la Havane pour acheter des fruits et de quoi petit déjeuner le lendemain.

Globalement, le quartier de la Havana Vieja est très touristique mais vraiment superbe, l’architecture, les ruelles… Et mise à part la chaleur et la soif, notre première journée nous a beaucoup plu.

Nous reprenons le bus pour rentrer jusqu’à la maison. Douche avec un seau (l’eau courante ne fonctionne pas tous les jours et rarement toute la journée..) fait beaucoup de bien.

Puis énorme repas préparé par la maman de Javier, ils sont adorables et nous encore une fois nous ne savons pas comment faire pour pouvoir répondre à autant de gentillesse. Si seulement nos sourires et nos questions pouvaient être assez !

Puis direction le dodo pour être en forme le lendemain.

Vendredi 31 juillet

Réveil dans la chaleur ce matin, la journée va être encore une fois chaude. Sachant que nous avons prévues de faire le reste du tour de la Havana Vieja, il faut juste espérer que nous n’allons pas étouffer de chaud !

Donc direction le centre en prenant le bus localissime (où nous ne passons clairement pas pour des cubaines!), tout le monde est collé serré, parfait pour commencer la journée. Nous démarrons tout d’abord par aller visiter le musée de la Révolution. L’édifice dans lequel il se trouve est l’ancien palais présidentiel (du temps du dictateur Baptista) : l’endroit est superbe, sur 4 étages, un immense drapeau cubain flottant dans la cour et des impacts de balles sur la plupart des murs (datant de la révolution), le décor est posé !

Le routard nous avait prévenues que le musée était un peu désorganisé et que les informations étaient assez complexes, mais nous sommes tout de même surprises par le manque total d’explications. Les éléments racontent de manière chronologique la révolution cubaine : nous commençons donc par la jeunesse de Fidel, son engagement étudiant, puis sa montée en politique et son exode au Mexique contre le gouvernement de Baptista. Nous passons ensuite dans des salles montrant les différentes tentatives de coup d’état (réussies ou pas) jusqu’à la révolution du 26 juillet. Même si le musée est assez mal structuré, les photos, les articles et les discours qui y sont présentés sont très forts et nous avons devant nos yeux tous les exemples concrets de la révolte d’un peuple. La visite continue avec l’époque de la guerre froide et les belles années du régime Fidel avant la fin de l’URSS (les réussites de la médecine, de la campagne d’alphabétisation ou encore leur réussites sportives). Mais bizarrement aucun élément sur le contexte actuel du pays. Nous sentons que les informations sont tout de même biaisées et que face aux américains, les troupes cubaines semblent invincibles !

Nous finissons la visite avec le « mur des crétins », sorte de caricatures des différents présidents américains, pour montrer que chacun d’eux (par sa crétinitude) a participé à la réussite du régime :

Retour à la réalité dans la torpeur des ruelles pour trouver un endroit où manger. Nous finissons dans un petit restau branché avec une énorme assiette de fruit de mer et un jus naturel, le pied !

Nous voulons ensuite enchainer avec le musée des beaux-arts, mais il est apparemment fermé pour cause de problème de clim (meilleure excuse)…

Nous décidons donc de nous perdre un peu dans les ruelles, tout en se dirigeant vers le musée du rhum Havana Club (je crois que nous gagnons au change !). Petites explications sur les différentes sortes de rhum, processus de fabrication et dégustation à la fin, assez intéressant.

Puis nous continuons la balade à pied dans la Havane, direction le fort qui surplombe un bout du malecon et fait face à la forteresse et ses murailles. Puis en suivant le gardien du musée, nous partons explorer le quartier « centro habana », où l’on sent que c’est beaucoup moins touristique et surtout moins « fait pour les touristes ». Nous nous perdons et nous nous retrouvons dans le quartier chinois (pas beaucoup de chinois pourtant) et nous nous posons dans une petite cour ombragée pour prendre une bière. Et là, par chance nous pouvons profiter d’un cours de taichi cubain (avec musique moitié chinoise moitié latino)! Cela fait du bien de voir ce quartier plus réel et plus vivant que la « ville musée » de la Havana vieja.

Petit sandwich assises sur le malecon en guise de diner, puis nous nous posons dans un bar où joue un groupe de salsa. Premier daiquiri de Cuba et premiers pas de salsa pour Agathe !

Nous rentrons ensuite chez nos hôtes, avec les jambes fatiguées – avec un bus à minuit, encore local.

Samedi 1 aout

Aujourd’hui c’est journée plage ! Notre famille nous a conseillé d’aller à la plage de Santa Maria, très cubaine et pas trop bondée. Après un petit périple pour trouver un moyen de transport (nous sommes samedi et en plus c’est les vacances), nous arrivons finalement à la plage : elle est bleue turquoise et le sable blanc, le rêve ! Nous nous mettons stratégiquement là où il n’y a personne (parce que les gens, ici comme dans toutes les plages du voyage d’ailleurs, préfèrent tous se mettre les uns à côté des autres et former des troupeaux dans l’eau – tant mieux pour nous !) et c’est parti pour une journée de bronzette dans les caraïbes. Et là découverte, Agathe a les yeux couleur eau, assez énervant !

Vers 5h nous rentrons pour aider nos hôtes à cuisiner et diner avant de repartir pour une nuit de salsa dans le centre de la Havane. Javier et Esperanza se sont encore pliés en deux pour nous et c’est délicieux. Nous partons donc le ventre bien rempli en bus (avec tous les jeunes de alamar) pour aller danser à la casa de la musica, sorte de boite de salsa où joue un groupe tous les soirs.

Nous prenons tout d’abord un verre dans un bar local en terrasse, non loin du malecon puis nous allons faire la queue à la casa de la musica. Ce soir c’est Will Campas (apparemment connu) et nous nous déhanchons sur le dance floor ! En revanche, nous sommes choquées par la présence de nombreuses « jineteras » (jeunes cubaines qui se prostituent auprès d’étrangers…) qui entourent les touristes hommes seuls avec avidité… C’est une réalité dont on nous avait parlé mais qui frappe encore plus une fois sous vos yeux.

Dimanche 2 aout

Aujourd’hui, Ivan, le frère de Javier et notre premier contact à Cuba arrive avec ses deux fils et sa femme. Ils habitent sur l’ile de la jeunesse et viennent faire une escale d’un jour à la Havane pour voir tout le monde et prendre Javier au passage pour l’emmener en vacances avec eux à las Tunas (au centre de l’ile). Nous allons donc passer un dimanche cubain en famille ! Esperanza a l’air au comble du bonheur avec deux de ses fils et ses petits enfants réunis. Après un rapide petit déjeuner, nous filons tous ensemble au marché pour préparer un grand repas : au menu porc mariné accompagné du traditionnel riz/haricot/salade (chou, avocat, concombre).

Mais évidemment la cuisson du porc est très longue, donc le repas n’est prévu que pour le soir !

Donc en attendant nous apprenons à faire du chincharron (porc frit que nous avons vu partout en Amérique latine, mais que nous cuisinons enfin !), tout en buvant du rhum (avec la chaleur il y a mieux). Nous apprenons même à jouer aux dominos cubains (très drôle).

La journée est bien sûr l’occasion de poser plein de questions, notamment à Ivan et à Rafael son plus jeune fils (Ivancito, le plus grand fils n’arrive que le soir). Rafael étudie l’informatique à la Havane et réside donc à l’année chez sa grand-mère. Il a fait deux ans de service militaire entre ces 18 et 20 ans, où il était garde côtier pour intercepté les trafics de drogue. Il nous explique la nouveauté de l’accès internet wifi (dont on vous reparlera) et nous parle des possibilités de monter son entreprise maintenant. C’est évidemment de qu’il veut faire en finissant ses études parce qu’il veut avoir un salaire décent et ne veut pas non plus se tuer à la tache comme ses parents (son père est le chef de la santé sur toute l’île et sa mère est l‘assistante du premier secrétaire du parti communiste sur l’île). Ivan nous raconte quand il est allé au Mexique il y a maintenant dix ans, en tant que médecin de la coopération envoyé par Cuba à l’étranger. Son fils Ivancito a fait pareil au Venezuela (c’est très courant ici, notamment pour les médecins).

En fin d’après-midi, Juliet, la fille de Javier nous apprend qu’il y a une petite mamie qui fait une manucure pédicure pour 15 pesos cubains, soit une misère. Nous devenons absolument hystériques, pour Lau et moi ça fait 5 mois que nos ongles sont en jachère ! La petite mamie est absolument adorable, quoique un peu lente, et nous devons écourter notre séance pour aller diner : nous n’aurons que les mains faites mais c’est déjà ça. Surtout que Lau a eu le droit à la petite touche cubaine sur l’annulaire : une couche de brillant !

Nous rentrons donc ravies pour festoyer avec tout le monde. Petite douche et au lit tête bêche.

Nous disons au revoir à tout le monde et les remercions encore une énième fois pour leur accueil on ne peut plus chaleureux et pour la meilleure introduction à Cuba (au vrai Cuba) dont on puisse rêver.

Lundi 3 aout

Aujourd’hui nous avons rendez-vous au capitole du centre de la Havane avec la voiture qui va nous emmener à Viñales (ville à 2h30 à l’ouest). Plus facile à dire qu’à faire, vu que nous sommes lundi, tous les moyens de transports sont remplis à craquer de gens allant travailler. Nous sommes pourtant parties à 7h de la maison pour avoir une chance, mais 3 touristes avec des énormes sacs à dos ça n’a pas l’air très pratique. Finalement après une heure de gesticulations au bord de la route, je réussit à rentrer dans une voiture, laissant les Laura et Agathe derrière moi en espérant qu’elles puissent faire la même chose.

Et pas de problème, nous nous retrouvons toutes les 3 une vingtaine de minutes plus tard au rendez-vous. Le temps d’acheter un petit-dej et nous voilà dans la voiture pour l’ouest de l’ile !

English version

In Cuba, nothing is easy; in Cuba, nothing can be taken for granted; in Cuba, nothing is never the way you imagined.

It indeed started this way with the plane journey to get there. We wake around 3 in the morning in the airport in Rio and we find out that we have to change planes because our first flight is delayed. So we are going through Colombia and the Panama, and we will only get to la Havana by 10.30pm.. It is a very long day but it ends up to be quite fun because we meet Sergio, a 60-year-old Brazilian that decides to be our “grandpa”for the whole day (not only he invites us for breakfast, snack, etc..) but helps us contact our hosts in Cuba.

We finally land and find Agathe, a very good friend from Charlotte from her university who is joining us for the 3 last weeks of our trip in Cuba, and Javier, our host in la Havana, who kindly came to fetch us (in taxi ; he doesn’thave a car..). Javier is Ivan’s brother, the cousin of Odalys, a good friend of my dad. So in La Havana, we are very lucky to be hosted by Javier who lives with his two daughters (Julieth and Talia) and his mother (Esperanza), outside of the touristic part of the city, Alamar.

They welcome us like princesses: they leave us two of the three rooms of the house and sleep all together in one room; we protest but in vain.

Thursday 30 July

After a cuban breakfast, we go in town with Javier, who offered to guide us around. We told him right from the start that we did not want to do just the touristy things: we go to the center in a “guagua”(pronounced wawa, Cuban word for bus), the P11, with only Cubans.

Our first objective is to find a transport for Vinales, our next destination. We discover that there are buses reserved for the Cubans; the only bus that we can take is from the company Viazul.. But we find a taxi (the taxis are allowed since the law of “cuenta propia” in 2011) offers to take us there for almost the same price so we agree on a time on Monday with him and we are done.

We then go back to the historical center, la Havana Vieja : we walk around the parc of brotherhood, the capitol (very similar to the one in Washington), on the Obispo street, around the cathedral and the old square… We have lunch in a very local restaurant, La Luz, where you can pay in the local money (indeed, there is two money in Cuba : the CUC, for all the transactions with the tourists and for tourists – 1 CUC = 1$ - and the CUP, the national money used by most Cubans, valued at 25 CUP for 1 CUC).

After lunch, we keep strolling around, we climb up a church to enjoy a beautiful point of view of the whole city (price for tourists: 2 CUC; for Cubans it is 2 CUP…). It is very hot but impossible to find water (in a bottle) anywhere… It becomes quite critical but thanks to Javier, we find a restaurant that sells us a bottle of water for a decent price. It is quite choking to see how difficult it is to find some basic and daily products like water, milk,…

We continue on the malecon (the walk by the seaside) and then go down the prado (the main avenue of the city) to end up by wadering around the less touristy areas to buy fruits.

Overall, la Havana Vieja is very touristy but beautiful, the buildings, the little streets,… And apart from the heat and the thirst, we loved our first day.

We go home by bus. Shower with a bucket (running water does not work every day) but it is a blessing. And then huge dinner cooked by Esperanza, Javier’s mother; they are adorable and we do not know how to react to so much kindness.

Friday 31

We go back to la Havana in the heat in the bus (does not help to feel less hot but does make you feel local !). We start our day by the museum of the Revolution. It is beautiful building with a huge Cuban flag fluttering in the wind and bullet chips on the walls. The museum covers the Cuban revolution in a chronological order from Fidel’s youth, his actions as a student, his begginings in politics and his exodus in Mexico away from Batista’s government and then the several attempts and steps of the actual revolution until the victory and the speech of Fidel castro in La Havana in January 1959. Even though, it is not very well structured, the photos, articles, speeches shown are strong testimonies of a people’s revolt. It continues with cold war era and the good years of the regime before the fall of the USSR (medical and sportive successes, massive alphabetization,…). But no mention of the current context of the country !

The visit ends with the “dumbs’wall”, with giant caricatures of American presidents, congratulating each one of them for their dumbness that contributed to the success of the Cuban regime.

We go back to the real world to find somewhere to eat and we find a small trendy restaurant where we can eat fresh seafood, very nice !

We want to go visit the art museum but it is closed because the air conditinoning is broken ?! So we go visit the Havana Club rhum museum instead! Quite interesting with the process of making rhum, the different types and a tasting at the end.

We continue to stroll around in la Havana, we visit a fort at the end of the malecon. Afterwars, we follow a Cuban guide from the museum to explore the area “centro habana, way less touristy and way less “made for tourists”. We get lost and end up in the chinese district (with very few chinese people though!) and have a beer. It feels good to see more of a real Cuban district life.

Quick sandwich on the malecon for dinner and then we go out in a bar with a salsa band playing. First daiquiri in Cuba and first salsa steps for Agathe !

Saturday 1st August

Today, it’s beach day !

Our host family advised us to go to Santa Maria, very Cuban and not too full. And indeed, it is beautiful (turquoise sea and white sand) and there is a sport with no one (people love to stick together, better for us). Tanning in the caraibes for the whole day !

Around 5pm, we go back home to help our hosts cook dinner. It is again huge and delicious. We leave very full for the center to go danse in a club, la casa de la musica.

We first have a drink in a very local bar on a terrasse and then head to la casa de la musica. Tonight, it is Will Campas (apparently quite famous) who plays and we dance for two hours ! However, we are chocked by the numerous “jineteras”(young Cuban girls who prostitute themselves with foreigners) who surrounder male tourist like flies.. We had heard about it but it feels different when you actually witness it.

Sunday 2nd August

Today, Ivan, Javier’s borther and our actual first contact in Cuba, arrives with his two sons and his wife from the Youth Island where they live. They come to fetch Javier to then go on holiday with him in the center of Cuba. We thus spend a family Cuban Sunday !

We all go to the market to buy food to cook a big meal: porc with rice, beans, salad, manioc… A special meal that they teach us ! But of course, the porc takes ages to cook so we will only eat for dinner ! Meanwhile, we learn how to cook chincharron (the fried porc’ skin that we saw everywhere in South America) while drinking rhum. And we even learn how to play Cuban dominos (more fun than our dominos!).

We also take this occasion to ask them tons of questions, especially to Ivan and to his son, Rafael. They tell us about how now they can have wifi with special cards that they buy (2 CUC/hour) and how you can start your business in some conditions now. Ivan tells us about his stay in Mexico as a doctor, ten years ago; his son Ivancito did the same thing in Venezuela (it is very common in Cuba to send their doctors abroad for 2 to 4 years).

At the end of the day, we even get to do a manucure, with a neigboor that Julieth knows, an old adorable lady that does it in her house. It costs nothing (15 CUP, less than a dollar) but it will not last very long !

When we come back, we eat all together at last, it is delicious !

We have to say bye because they are leaving very early tomorrow. We try to thank them to the extent of what they gave us, but it will never be enough for the best introduction to Cuba than one can dream of.

Monday 3 August

We go to the center of la Havana to meet our taxi: it is very complicated because the buses are full and that there are many people waiting for any kind of transport. But we finally to get each one in a car (collective taxi) and we meet at our meeting point.


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